Facteur N°1 du développement musculaire : le volume d’entraînement
Pour que le corps se développe, il doit être stimulé sur un temps sous tension suffisant.
Si les muscles sont sollicités sur un temps insuffisant ils ne se développent pas. Un maçon peut soulever un sac de 50kg toutes les 5min et aucun muscle de son corps ne va devenir plus volumineux.
Une séance de musculation va amener le pratiquant à soulever 1500 kg en 30 secondes
dès la première série effective (soulevé de terre de 150kg sur 10 répétitions) et son dos, ses
fessiers, ses trapèzes… vont devenir plus épais et plus denses.
Le facteur essentiel ici,c'est le volume de sollicitation du muscle. Sollicité de manière répété, il va se développer. Sollicité de manière ponctuelle, il ne se développera pas.
Le corps des haltérophiles est assez signifiant sur ce plan. Sollicitant leurs cuisses de manière plus récurrente et répétée que le haut de leur corps ils développent un physique disproportionné.
Ce constat empirique a donné lieu à des prescriptions du type : en dessous de 6 répétitions le pratiquant développe sa force, entre 8 et 12 répétitions il développe ses muscles et au-delà de 15 répétitions il améliore l’endurance musculaire.
Ces prescriptions n’ont qu’un intérêt très limité. Le muscle n’a aucune notion d’ordre social. Il ne connaît pas les nombres. Il ne connaît que la stimulation électrique envoyée par le cerveau pour se contracter. Personne ne peut donc donner une quelconque prescription concernant le volume que la personne devrait appliquer pour développer ses muscles.
La recherche appartient à chacun tant il est possible de contracter le muscle plus qualitativement avec un volume de 50 reps que ne le ferait une charge permettant de ne faire que 10 répétitions.