L’intensité d’entraînement : les termes de l’ambiguïté
Quelle approche mettre en oeuvre ?
La première garantit certainement une densité musculaire sans commune mesure. Le muscle agressé de la sorte se densifie. Ainsi, mesdames, pour des fessiers denses une seule réponse : des squats lourds ! A long terme, les charges de plus en plus importantes n’agressent pas uniquement les muscles mais aussi les tendons et ligaments qui ne se régénèrent pas aussi rapidement que les muscles. Dorian Yates n’a pas mis fin à sa carrière par lassitude mais par blessures successives.
La seconde approche préserve des blessures tout en pratiquant des entraînements menés à l’échec musculaire garantissant une continuité de développement. A adopter exclusivement ce type d’entraînement la densité musculaire risque d’être insuffisante à une esthétique d’un corps dense et ferme.
Devenir dur mais se blesser ou se muscler mais apparaître « mou » est l’ambiguïté à laquelle se confrontent tous les pratiquants. Assurément, l’approche la plus pertinente est celle qui combine les deux pour un développement durable. Tel est le sens d’une juste intensité à l’entraînement. Mener ses séances à l’échec musculaire total est une exigence, un incontournable pour développer ses muscles mais pas au point d’en ressentir des douleurs constantes qui mènent à la blessure. A la question de comprendre comment cette blessure est survenue, il explique qu’en étant tout le temps courbaturé, un jour, ça se déchire tout simplement.