1/ Peux-tu nous retracer ton parcours ?
Je pratique la Savate Boxe Française depuis l’âge de huit ans. J’ai d’abord pris ce sport pour un jeu, puis un « défouloir » avant de commencer les choses sérieuses. Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans que j’ai découvert la discipline en compétition. Depuis ce jour, j’ai été plus sérieux dans ma pratique et on m’a laissé entendre que j’avais du potentiel. Les entraînements devenaient alors plus intenses et poussés. Il fallait travailler plus et même si l’aspect plaisir était encore présent, je sentais la différence. J’avais compris qu’il fallait pousser plus la « machine » et sortir de ma zone de confort. Ce n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. Je rentrais des entraînements plus fatigué, j’avais le sentiment d’avoir fait le job. La saison qui a suivi, j’ai alors signé pour mes premiers championnats, je savais qu’il faudrait me donner à fond et travailler toujours plus pour devenir un jour champion…
A force de persévérance, et d'entraînements j’ai peu à peu gravi les échelons. D’abord, champion de Belgique, puis champion de France. J’ai intégré l’équipe de France de Savate Boxe Française pour me préparer aux championnats d’Europe puis ensuite championnats du monde. Je vous laisse imaginer l’intensité des entraînements.
Aujourd’hui, à l’âge de 38 ans, je lève un peu le pied pour me consacrer à la transmission de mes connaissances aux plus jeunes. Mais bien sûr, le compétiteur en moi est toujours présent et se réveille à chaque nouvelle compétition avec une motivation de fer et une envie de gagner toujours plus forte. J’ai d’ailleurs ma devise qui me guide un peu plus chaque jour : « Être Meilleur Ne S’arrête Jamais ».